Qu’est-ce qu’une sexothérapeute ?
Le sexothérapeute travaille sur les troubles sexuels fonctionnels tels que la frigidité ou le vaginisme chez la femme, ou encore les troubles du désir ou l’impuissance chez l’homme. Pour certains troubles, seule un traitement médicamenteux peut les soigner. Le sexothérapeute ne prescrit pas de médicaments. La sexothérapie permet de mettre un nom, une image, sur les dysfonctionnements sexuels. Ceux-ci sont d’ailleurs souvent à mettre en relation avec notre enfance, et notre héritage socio-culturel.
Le sexothérapeute va travailler avec son patient, ou avec le couple, sur les origines psychogènes de ces troubles.
La santé sexuelle est un état de bien-être physique, mental et social dans le domaine de la sexualité. Elle requiert une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité d’avoir des expériences sexuelles qui soient sources de plaisir et sans risque, libres de toute coercition, discrimination ou violence.
Les hommes :
Pour les hommes, ce sont des troubles de l’érection qui peuvent gêner lors des rapports. Ils peuvent intervenir dès les préliminaires ou à tout moment de l’acte sexuel.
Il y a aussi les troubles de l’éjaculation. Ils peuvent intervenir dès le début du rapport, auquel cas on peut parler d’éjaculation rapide (ou éjaculation précoce) mais aussi des cas où l’homme a des difficultés à l’obtenir.
Bien que dans la société l’homme soit présenté comme « celui qui ne pense qu’à ça », en vérité aussi, il peut souffrir aussi de troubles du désir et du plaisir.
Cela peut entraîner de la gêne et même de la souffrance pour la personne concernée et pour sa partenaire. La cause est souvent à rechercher dans l’histoire de vie de la personne.
Les femmes :
Les demandes des femmes peuvent être également autour du désir et du plaisir : baisse de libido, difficultés à avoir du plaisir, absence d’orgasme.
Elles ont raison de revendiquer ce droit au plaisir, cet échange dans la relation qui remplace les schémas de soumission trop souvent présents dans les générations précédentes.
Parfois lors des rapports, elles ressentent des gênes, des douleurs lors de la pénétration. Hormis les causes organiques ou hormonales, cela peut avoir une cause psychique allant jusqu’à rendre provisoirement impossible la pénétration (vaginisme).
On comprend malheureusement que les abus et les violences subies par les femmes laissent des traumatismes. Ils impactent directement la qualité de la sexualité, même dans un couple où il y a beaucoup d’amour et de compréhension.
Il est donc essentiel que ne pas rester dans l’isolement, de pouvoir mettre des mots, en parler avec l’aide d’une personne formée à cela. C’est indispensable pour se libérer de ce passé douloureux et accueillir la sexualité épanouie et heureuse à laquelle chacun(e) a droit.